Quelques kilomètres à peine d’Abidjan, et pourtant… Grand-Bassam, c’est déjà un autre monde. Plus doux, plus lent. Un souffle d’Atlantique qui balaie les tensions de la ville, une invitation à la pause. Après mon périple à travers les provinces ivoiriennes, j’avais besoin de retrouver la mer, ce repère qui ne me trahit jamais. Alors, direction la côte.
Un au revoir en demi-teinte
Le voyage commence, en réalité, à l’aéroport. Ce matin-là, j’accompagne ma cousine Edwige, fidèle complice de nos aventures familiales, qui rentre au Burkina Faso. On partage un thé tranquille avant le check-in, quand on apprend soudain que son vol a été annulé. Course à l’agence d’Air Burkina, échanges tendus, et, finalement, un billet sur Air Côte d’Ivoire. Mais pas de badge visiteur pour moi : je reste de l’autre côté de la baie vitrée, spectatrice impuissante, tandis qu’elle galère avec ses valises et le peu de considération des agents face à son âge. Quand elle finit les formalités, soulagée, je rentre faire le check-out. Le voyage peut enfin commencer.
Une arrivée tiède à Blakisiwa
Direction Grand-Bassam via Yango – une course d’à peine 7 000 FCFA. On m’avait recommandé l’hôtel Blakisiwa (ou Blasikewa selon les versions), mais la déception est au rendez-vous. Pas d’eau chaude – bon, il fait chaud, passons. Pas de wifi – là, c’est plus embêtant. Et pas de paiement par carte – j’ai juste de quoi tenir une nuit. Heureusement, la piscine est un point positif, très prisée en cette saison chaude. Mais justement, trop prisée : eau chaude, propreté limite. Pas vraiment l’évasion espérée.

Malgré tout, je m’offre un moment face à l’océan, un déjeuner-dîner bercé par un superbe coucher de soleil. Les pieds dans le sable, j’oublie même mes sandales – c’est dire si j’en avais besoin, de ce contact direct avec la terre. La soirée, elle, se teinte d’une anecdote typique de la plage : un homme, qui était attablé avec une autre quelques instants plus tôt, tente une approche pleine de culot. Toujours divertissant.

La bonne surprise : Assoyam
Le lendemain, je décide de changer d’air. Direction Assoyam, un autre établissement repéré en ligne. Cette fois, tout y est : belles boiseries, réception au standing presque caribéen, bungalows décorés avec soin, et surtout… un bungalow directement sur la plage. Ma configuration préférée.

Je m’installe, je respire, je savoure. Le ciel se couvre et la pluie s’invite, mais même cela me plaît. Je m’offre une bonne sieste, puis je reprends mon rôle de coach. J’anime un coaching business à distance pour l’une de mes protégées, confortablement installée dans mon bungalow, face à l’océan. Heureusement, ici, la connexion suit. La journée se termine sur une longue conversation téléphonique avec une amie. J’apprécie ce cadre : à la fois professionnel, inspirant et profondément apaisant. Assoyam, c’est le genre de lieu où je me vois revenir, travailler, créer, respirer.

Rendez-vous manqué avec un patrimoine classé
Grand-Bassam, c’est aussi un pan d’histoire africaine classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ses ruelles chargées d’histoire, ses maisons coloniales, ses bâtisses en décrépitude qui racontent autant qu’elles se taisent… Tout cela, je l’avais prévu. Flâner dans le quartier France, visiter le Musée du costume, écouter les murs parler. Mais la pluie, cette fois, en a décidé autrement.
Je n’ai pas pu explorer la ville comme je le souhaitais. Un peu frustrée, certes, mais cela me donne une bonne excuse pour revenir. Et peut-être cette fois, avec un regard encore plus affûté pour raconter la mémoire architecturale et humaine de cette ville à part.
Point de vue NoirEnVoyage :
La mémoire de Grand-Bassam mérite qu’on s’y attarde. Pas juste comme un décor d’Instagram, mais comme un lieu de transmission, d’éducation, et peut-être aussi, de réparation. La prochaine fois, je prendrai le temps.
Massage, cocktails et nouvelles aventures
Le lendemain matin, après mon check-out, je flâne encore un peu. Sur la plage, un petit auvent attire mon regard : massage. Pourquoi pas ? Je m’offre une séance délicieuse, idéale avant le déjeuner. Et parlons-en, de la cuisine d’Assoyam : savoureuse, généreuse, joliment présentée. Mention spéciale pour le cocktail au bissap. Une réussite.




Et puis vient le moment des retrouvailles. Mon compagnon de voyage pour les prochains jours me rejoint. Émotions, discussions, projets. La suite s’écrira à Assinie, mais Grand-Bassam m’aura offert cette douce transition, entre fatigue et renouveau, entre sable et lumière.
Côté pratique : mes conseils pour profiter de Grand-Bassam
🛏 Où loger ? Avis Hotel Grand Bassam
– Blakisiwa (ou Blasikewa) : ambiance vivante mais basique. Pratique pour une nuit si vous avez peu d’exigences. Prévoir de l’espèce (pas de paiement par carte), pas de wifi.
– Assoyam : un vrai coup de cœur. Bungalows élégants, en bord de mer, wifi correct, très bon restaurant, ambiance sereine. Idéal pour se poser, travailler ou se ressourcer.
🍽 Où manger ?
– Le restaurant d’Assoyam est une belle option. Mention spéciale pour le cocktail au bissap. Poissons grillés, cuisine locale savoureuse.
🚗 Transport depuis Abidjan :
– Comptez environ 7000 FCFA via Yango pour rejoindre Grand-Bassam depuis Abidjan (environ 35 km).
– Privilégiez un départ tôt si vous voulez éviter les bouchons ou profiter de la journée.
🧘🏽♀️ Bien-être :
– Un petit stand de massage installé sur la plage propose des soins simples mais très agréables. Idéal après une journée de marche ou de route.
📶 Connexion :
– Assurez-vous que votre logement dispose d’une bonne connexion si vous travaillez en ligne. Blakisiwa n’en propose pas. Assoyam oui, et c’est un vrai plus.
👡 Petit détail pratique :
– Apportez des sandales de rechange… on ne sait jamais où on peut les oublier dans le sable 😉
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