🌄 Un départ contrarié vers Zuénoula
Après un petit déjeuner rapide à Bouaflé, nous retournons à l’hôtel où, bonne nouvelle, le souci logistique est enfin résolu. Direction Zuénoula. Notre chauffeur, sûr de lui, prétend connaître notre arrêt… mais il se trompe. Résultat : nous dépassons notre destination et terminons directement à Zuénoula-ville.
Dans le bus, une bousculade me surprend. Rien de grave sur le moment, mais cette secousse anodine ouvre une brèche en moi. Les larmes coulent. Trop d’émotions accumulées depuis le début de ce périple. Il me faut un moment pour m’en remettre.
⏳ Attente à la gare et chaleur humaine
Nous patientons plus de deux heures trente à la gare. Le cousin d’Edwige est en retard, mais une jeune femme, qui le connaît et qui était dans le même car que nous, reste à nos côtés. Refusant de nous laisser seules, elle nous tient compagnie tout du long. Un beau geste de solidarité à l’africaine comme on les aime.
🤗 Retrouvailles au Campement Mossi

Nous rejoignons enfin le campement mossi en TukTuk, dans une ambiance joyeuse malgré la fatigue. Là-bas, les retrouvailles d’Edwige avec sa famille paternelle sont remplies d’émotion. Elle serre fort dans ses bras ses neveux Blaise et Vincent, échange avec sa vieille tante et partage des souvenirs illustrés par les photos de sa maman, restée au Burkina. On immortalise le moment avec des photos de groupe, avant de partager un verre de l’amitié, puis un dîner simple mais chaleureux.

😫 Nuit blanche et moustiques tenaces
La nuit s’annonce rude. Pas de sanitaires, pas d’eau courante, seulement de l’eau de pluie pour se laver. Je suis dévorée par les moustiques et les ronflements ambiants m’achèvent. Je dors à peine. Au petit matin, je prends une « douche » peu satisfaisante avant de partir pour Gohitafla.
🛵 En route pour Gohitafla : cascades, cousins et souvenirs

Edwige est rayonnante. On sent que ces retrouvailles lui font du bien. Les cousins arrivent à moto pour nous emmener sur les pistes poussiéreuses ivoiriennes. Direction Gohitafla, son village d’enfance.
Au marché, nous retrouvons son cousin Ousmane, mécanicien, qui nous conduit à la maison familiale. Son frère Abdoulaye est là aussi. L’émotion est palpable. Edwige se souvient de chaque recoin, de l’ancienne chambre, des visages, des rires… malgré les 40 ans écoulés.
🎒 Retour à l’école et déjeuner symbolique

On pousse la balade jusqu’à son ancienne école primaire. Un arbre majestueux trône au milieu de la cour vide. La directrice nous reçoit brièvement. Puis nous déjeunons au restaurant Les Retrouvailles – nom plus que symbolique pour l’occasion – où nous dégustons un foutou sauce graine mémorable.

🩹 Blessure sur la route et réflexions douloureuses

Sur le chemin du retour, je me blesse sérieusement au talon sur une rampe de bus rouillée. La douleur est intense. Je saigne. Je désinfecte en urgence avec du gel hydroalcoolique et couvre la plaie d’un mouchoir. Une question me hante : ce voyage me fait-il payer quelque chose ? Ai-je bien fait d’emmener ma sœur ici ? Difficile de ne pas douter, dans ce moment de fragilité.
🌱 Balade crépusculaire dans les champs
Malgré tout, la fin de journée m’offre un doux réconfort. Blaise nous emmène visiter les plantations. Je goûte du cacao frais, croque une pomme d’anacarde en souriant à mes souvenirs d’enfance. Des caféiers, des arbres majestueux bordent notre balade et, l’espace d’un instant, j’oublie ma douleur. Nous croisons même une termitière géante.







🍶 Dégustation de Bangui et nuit pluvieuse
Le soir venu, on partage un verre de Bangui (ou Bandji), une boisson traditionnelle à base de sève de rônier. Celui-ci n’égale pas celui de mon village de Tengrela, mais j’y ajoute un peu de sucre et trinque avec la famille. Fruits frais en accompagnement… que je regretterai amèrement le lendemain. Après cette journée riche en émotions, la pluie tombe… et la nuit blanche s’annonce encore une fois.
🔚 Prochaine étape : Yamoussoukro
Demain, cap sur Yamoussoukro, avec l’espoir de trouver un peu plus de confort… et un peu moins de piqûres !
📌 Conseils pratiques NoirEnVoyage
- Transport local : Toujours confirmer les arrêts avec le chauffeur, même s’il semble sûr de lui.
- Prévoir un répulsif efficace et une moustiquaire si vous séjournez en zone rurale.
- Trousse de premiers secours obligatoire : antiseptique, pansements, gel hydroalcoolique.
- Goûtez les produits locaux (cacao, anacardes), mais avec modération !
- Respectez les traditions familiales, prenez le temps pour les échanges. Ici, le temps prend une autre saveur.
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